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Tous les ans, un peu avant noël, ma mère nous demande à moi et mon frère d’établir la liste de ce qui nous ferait plaisir. Cette année, on lui a dit « des surprises » ! Et pour moi, la surprise, c’était un livre électronique. Une vraie surprise !

Ma chère maman s’est sans doute souvenue que sa geekette de fille était une dévoreuse hors pair de romans et que le cadeau était donc parfait ! Pourtant, ouvrant le papier cadeau et découvrant la chose, j’étais sceptique. Contente, amusée, mais sceptique. Parce que j’aime l’objet livre et le contact du papier. Parce que tourner les pages, feuilleter le livre pour revenir en arrière et vérifier un passage est un rituel qui fait parti du plaisir de lire. Parce que cela m’offre une excuse pour craquer pour un joli marque page. Parce qu’il n’y as pas besoin de chargeur et qu’on est jamais à court de batterie. Pour toutes ces raisons et certainement d’autres, je restais attachée à la classique édition imprimée. Et même l’excellent article de Mr Lâm, qui avait attisé ma curiosité, n’avait pas réussi à me faire changer d’avis.

Et puis, il est arrivé au pied du sapin. Et par la force des choses, j’ai creusé un peu le sujet et j’ai pu vérifier que toutes mes bonnes raisons de préférer le livre papier sont véridiques (hormis la batterie, qui tient étonnamment bien). J’ai même pu en ajouter de nouvelles, car c’est un calvaire de trouver des livres … surtout en français, … surtout récents. L’offre reste chère alors que les couts sont clairement réduits (pas d’impression, pas de frais de transports). Pourtant l’ebook ne quitte pas mon sac. Alors pourquoi ?

Ce n’est pas pour le confort de lecture qu’on vante tant. Ce n’est pas pour la facilité de charger en quelques secondes un livre. Ce n’est pas pour la simplicité pour ajouter des notes (car je suis incapable d’écrire sur un livre normal). Non, ce qui me plait, c’est ce plaisir retrouvé à lire des classiques, que j’avais délaissé depuis mes années lycée. Car le livre était livré avec 150 romans de Caroll, Balzac, Shakespeare ou encore Poe. Chaque matin et chaque soir, je retrouve Emma Bovary, Dorian Gray ou Sherlock Holmes. Je ressens ce bonheur d’étudiante de dévorer ces récits intemporels, lus et relus depuis des générations et toujours dans nos bibliothèques. Une ironie du sort pour un objet moderne et technologique !

Et non, ce n’est pas pour la jolie housse que m’a fabriqué ma maman !
Non ! Enfin, je ne crois pas … même si elle est si jolie !
Allez hop, je vous la remontre pour la peine.

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